dimanche, juin 12, 2005

Tu sais, la mort n'est rien.

Je suis seulement passé de l'autre côté.

Je suis moi. Tu es toi.

Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.

Parle-moi comme tu l'as toujours fait.

N'emploie pas un ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.

Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l'a toujours été sans emphase d'aucune sorte,

sans une trace d'ombre.

La vie signifie toujours ce qu'elle a toujours signifié.

Elle est ce qu'elle a toujours été: le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée

Simplement parce que je suis hors de ta vue?

Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

Tu vois, tout est bien.

Tu retrouveras mon coeur, tu en retrouveras les tendresses épurées.

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes.


Charles Péguy ( merci veuve tarquine :) ) , vu sur un post ici

3 Comments:

At 10:13 AM, Anonymous Anonyme said...

C'est un poème de Charles Péguy.

 
At 10:15 AM, Anonymous Anonyme said...

Le message précédent est de Veuve Tarquine. (il faut vraiment montrer patte blanche pour ne pas être anonyme avec Blogger ! :)

 
At 12:41 PM, Anonymous Anonyme said...

ce n'est pas un poème de Charles Péguy mais c'est un texte de Saint Augustin!

(on ne se connait pas, je suis tombé sur ton blog par hasard)

 

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